Article de Territoires Hydrogène n°1-janvier-février-mars 2023
De l'hydrogène à France 2030
Bruno Bonnell, Secrétaire Général de FRANCE 2030-SGPI m’a confié, en tant qu’Ambassadeur Référent Hydrogène, l’organisation de cette rencontre PME & Start-up de l’Hydrogène.
Pour soutenir les ruptures technologiques et l’industria-lisation des innovations en France, notamment dans une perspective européenne, la gouvernance de FRANCE 2030 s’appuiera sur les forces de nos écosystèmes pour suivre, accélérer et évaluer son déploiement.
Ces jeunes entreprises ont pu présenter leurs projets inno-vants pour répondre aux enjeux de la transition écologique et énergétique.
Ces innovations seront prises en compte quelque soit leur stade de maturité : brevet, pilote, démonstrateur ou éco-système territorial.
Cette rencontre a aussi pour but de faire contre-poids aux géants de l’énergie déjà en place et déjà prêts à se lancer dans l’hydrogène renouvelable tout en continuant à exploiter et distribuer des carburants fossiles.
L’hydrogène renouvelable présenté par ces entreprises se conjugue au pluriel de la production d’hydrogène par électrolyse de l’eau de mer ou par biomasse, au générateur à hydrogène, à la station à hydrogène, le chauffage par l’hydrogène ou encore la capture de CO2 et même la production de protéines pour l’alimentation animale par combinaison de l’hydrogène et du gaz carbonique.
N’est-ce pas un beau challenge de participer à la dépollution de notre pays, tout en produisant un nouveau vecteur énergétique zéro carbone !
C’est le rôle de l’Etat d’amorcer le changement de logiciel pour réindustrialiser la France , retrouver une croissance saine et en même temps notre souveraineté économique et énergétique en lançant des investissements massifs dans les technologies de rupture.
Dans ce contexte, FRANCE 2030-SGPI sera un puissant levier de transformation de nos industries.
Après les budgets, je voudrais évoquer les questions de ré-glementation car c’est souvent le frein qui bloque les pro-cédures d’homologation en France. Il faut faire sauter ce verrou qui engendre des retards nous mettant en situation de concurrence avec les productions étrangères.
Et pire, ces blocages se traduisent parfois par la fuite des cerveaux à l’étranger voire des brevets de nos PME inno-vantes.
Enfin, je terminerai par les besoins de formation, d’ensei-gnement et de recherche qu’il faudra privilégier pour réussir cette révolution industrielle.
Je suis très heureux d’avoir démarrer ce cycle de consulta-tions pour ouvrir les portes des ministères à ces entrepreneurs du futur.
Avec France 2030, rapprochons le futur !